Chaud…colat

Qu’il soit noir, blanc ou au lait, le chocolat est la petite faiblesse des français. En tablette, en bouchée, à tartiner… il nous rend addict et toutes les occasions sont bonnes pour craquer ! Nectar Divin puis nectar des rois, il est aujourd’hui le nectar de tout un chacun. En cette période hivernale, quoi de mieux que de le consommer comme à son origine : en une délicieuse boisson chaude, que nous associons généralement au coin du feu… Alors fondez sans complexe et succombez !

Une découverte ancestrale

On ne peut parler de l’histoire du chocolat sans parler du Musée du Chocolat. Seul musée en France à retracer, d’une manière précise, l’évolution de cette matière première de son origine à notre époque. Dans ce musée, vous retrouvez, bien sûr, l’aspect historique, mais également, l’évolution de son mode de consommation mais encore des objets insolites comme cette tasse “moustache” conçue pour les hommes portant la moustache et désireux de boire cette boisson sans la salir.

Ce sont les Olmèques qui les premiers, il y a 4000 ans, ont initié l’emploi du cacao. Les Mayas (250 avant JC – 900 après JC) ont perpétré et affiné l’emploi du cacao et ont jeté les bases de la culture du cacaoyer. Les Toltèques et les Aztèques par la suite (1150– 1500 après JC), reprennent la culture du cacaoyer des Mayas et vénèrent le cacao et le cacaoyer, qu’ils surnomment l’ « Arbre du Paradis ».

Dans ces cultures, le cacao est considéré comme le « divin nectar », la nourriture des dieux pour les dieux. Le dieu Quetzalcoatl (le serpent à plumes) joue selon la tradition un rôle important dans l’histoire du cacao : il serait le grand maître du cacao qui aurait appris à l’homme comment cultiver et préparer le « Tchocoatl ».

Christophe Colomb a été le premier européen à goûter la boisson à base de cacao « Tchocoatl » en 1502, mais la jugeant peu ragoûtante, il n’y avait pas prêté grande attention. A partir de 1527, Cortes importe les précieuses fèves de cacao en Espagne. Le « Chocolate » devient rapidement la boisson préférée de la cour d’Espagne, d’où elle se diffuse progressivement vers les cours royales des autres pays d’Europe dès le 17ème siècle, en France, en Italie, en Allemagne et au Royaume-Uni notamment. En 1615, la boisson chocolatée est servie aux audiences officielles de la cour de France.

Musée du Chocolat, 28, boulevard Bonne Nouvelle, 75010 Paris. www.museeduchocolat.fr


Réussir son chocolat chaud

À première vue, réaliser un chocolat chaud c’est simple ! On chauffe du lait et on rajoute du chocolat en poudre. C’est la recette la plus rapide mais pas forcement la meilleure ! En effet, sur internet vous trouverez mille et une recettes pour régaler vos papilles. D’une manière générale, il vous faut du lait, du chocolat en poudre ou en tablette, du sucre en poudre et de la crème fraîche. Vous faites réchauffer le tout dans une casserole. Dans certaines recettes vous pouvez rajouter des épices, de la cannelle ou même des marshmallows ! Concernant la matière première, nous vous conseillons de bien choisir votre chocolat. Le mieux est de l’acheter chez les spécialistes.


Un bon contenant

Vous avez sûrement dû voir dans les armoires de vos grands-mères une drôle de cafetière avec un manche sur le côté. C’est ce que l’on appelle une chocolatière. De nos jours, il est très rare d’en trouver sauf sur certains sites comme Cdiscount ou Amazone. Une bonne casserole suffit pour préparer votre boisson chocolatée. Idem pour la tasse, vous pouvez choisir ce que bon vous semble.


Le tout prêt !

Pour tous ceux qui ne veulent pas le réaliser eux-mêmes, la solution la plus simple est de se rendre dans un salon de thé ! La capitale regorge de bonnes adresses où l’on peut se laisser séduire par ce doux nectar. Pour être sûrs de ne pas tomber sur de l’industriel, nous vous conseillons de vous rendre chez les chocolatiers. Chez eux, le chocolat chaud est bien épais et bien souvent leur chocolat est aromatisé car chacun a sa botte secrète.

Angelina, 226, rue de Rivoli, 75001 Paris.
Maison Boissier, 184 avenue Victor Hugo, 75016 Paris.
Jean-Paul Hévin, 231, rue du Faubourg Saint Honoré, 75001 Paris.

Une autre vision du chocolat chaud

Le chocolat chaud n’est pas seulement une boisson chaude. En effet, il sert également pour agrémenter certains desserts comme une gaufre, une poire pochée, une tarte aux poires… Pour cela il suffit de faire fondre une tablette de chocolat. Mais le chocolat chaud peut servir aussi pour un autre dessert convivial et délicieux : la fondue au chocolat. Même principe que pour la fondue traditionnelle à la seule différence que l’on va tremper des fruits dans le chocolat.