Guerres secrètes

Jusqu’au 29 janvier 2017

Guerres secrètesCette exposition aborde pour la première fois le sujet des guerres secrètes à travers leurs enjeux, leurs mécanismes, leurs moyens ainsi que les hommes et les femmes qui en sont les acteurs. Confrontant la réalité et la fiction, elle invite le public à découvrir les grandes heures de l’espionnage et du contre-espionnage, les actions clandestines et subversives, les opérations d’intoxication et de propagande, en temps de guerre comme en temps de paix. Dans le contexte actuel où émergent des conflits armés d’un nouveau type, cette exposition montre en quoi les guerres secrètes sont un des modes d’action des États contemporains, tant du point de vue politique et diplomatique que militaire.

La période couverte s’ouvre avec le Second Empire, au cours duquel se mettent en place les premières institutions destinées au renseignement ; elle se termine à la chute de l’Union soviétique en 1991. La Seconde Guerre mondiale tout comme la guerre froide tiennent une place essentielle dans l’exposition. Si la France en constitue le fil directeur, la Grande-Bretagne, l’Allemagne, les États-Unis et l’Union soviétique sont également représentés. Confronter fiction et réalité Univers souvent fantasmé, le monde secret du renseignement et des actions clandestines est connu du grand public par la fiction. Loin de le nier, l’exposition part des images et des clichés qui peuplent l’imaginaire collectif pour aider ses visiteurs à mieux comprendre ce moyen d’agir essentiel des États contemporains. Si l’objectif n’est pas de lever le voile sur les grandes affaires d’espionnage, le parcours proposé offre des clefs de lecture pour mieux démêler le vrai du faux en s’appuyant sur des archives audiovisuelles et des extraits de films de fiction. Opposant l’ombre et la lumière, le visible et l’invisible, la transparence et l’opacité, elle permet d’appréhender la réalité complexe du renseignement et de l’action clandestine.

L’exposition réunit pour la première fois un ensemble de plus de 400 objets et documents d’archives, pour la plupart inédits. Elle bénéficie de grands prêts d’institutions nationales et privées françaises, britanniques et allemandes, en particulier la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), le Combined Military Museum en Angleterre (Maldon, Essex), le MM Park (La Wantzenau), le service historique de la Défense (Vincennes), mais également la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), les Archives nationales (Pierrefitte-sur-Seine), le Mémorial de Caen, la British Library (Londres), le National Archives (Kew), le Museum in der « Runden Ecke » (Leipzig), l’Alliertenmuseum (Berlin). De nombreux objets proviennent également de collections particulières remarquables. Pour la fiction, EON Productions (Londres), producteur historique de James Bond, le musée Gaumont (Neuilly-sur-Seine), producteur des OSS 117 de Michel Hazanavicius et Mandarin Productions, producteur de la série Au Service de la France ont accepté, à titre exceptionnel, de prêter des objets de leurs collections.

Un dispositif spécifique destiné aux jeunes publics Un dispositif jeune public propose 12 cartels apportant des clefs de lecture pour décrypter les objets présentés, un livret-jeux pour mener l’enquête tel Sherlock Holmes et des visites ludiques.

Musée de l’Armée, Hôtel des Invalides, 129, rue de Grenelle, 75007 Paris.Maps_Google
www.musee-armee.fr

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