Le purificateur ne manque pas d’air
Au fil des ans la qualité de l’air ne cesse de se dégrader et la pollution augmente à des seuils trop souvent critiques. Le seul problème, c’est que nos intérieurs ne sont pas mieux ! En effet, et même si on aère souvent, le taux de pollution est aussi élevé. Résultat le taux d’allergène augmente et fragilise nos organismes. Et sur des personnes plus sensibles que d’autres, le quotidien est un enfer. Les marques l’ont bien compris et l’on voit fleurir de plus en plus de purificateur d’air qui nous permettent une pause d’air sain chez nous.
Une bonne qualité d’air c’est quoi ?
Le 21 septembre dernier, a eu lieu la journée nationale de la qualité d’air. L’air que l’on respire à l’extérieur comme à l’intérieur des bâtiments est un enjeu sanitaire, environnemental et économique majeur. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, notre intérieur ne nous protège pas de la pollution, bien au contraire, il est aussi pollué qu’à l’extérieur. L’air extérieur et l’air intérieur ne sont pas pollués de la même manière : certains polluants ne sont présents qu’à l’intérieur des logements. Certains sont présents à la fois à l’intérieur et à l’extérieur mais dans des concentrations différentes. On peut ainsi observer, pour certains polluants, une concentration jusqu’à 15 fois plus importante à l’intérieur qu’à l’extérieur.
D’où vient la pollution dans les intérieurs ?
Le polluant le plus connu est sans aucun doute le tabac. Mais il en existe pratiquement une dizaine dont certains qu’on ne soupçonne pas, comme les bougies parfumées ou les produits d’entretien. Mais vous trouvez des polluants également dans les poils d’animaux, les produits de bricolage, l’humidité… Si votre logement n’est pas suffisamment aéré, les polluants s’accumulent, en particulier l’hiver, lorsque l’on ouvre moins les fenêtres. Cette pollution peut avoir des effets sur la santé : allergies, irritations des voies respiratoires, maux de tête, voire intoxications.
Que faire pour lutter contre cette pollution ?
Aérer et ventiler sont deux gestes faciles à réaliser et qui agissent efficacement contre la pollution. Ouvrir les fenêtres 10 mn par jour, été comme hiver, permet de renouveler l’air intérieur et de réduire la concentration de polluants dans votre logement. Il faut également adapter votre aération en fonction de vos activités. Ménage, bricolage, travaux de décoration, cuisine, séchage du linge, douche ou bain… Certaines activités créent beaucoup de pollution (humidité excessive, produits chimiques…). Il est nécessaire d’aérer encore plus, pendant et après ces activités. Autre point la ventilation. Elle permet de renouveler l’air en assurant une circulation générale et permanente. Elle peut être : naturelle, l’air circule dans le logement par des entrées d’air « neuf » et des sorties d’air « pollué », mécanique : la VMC (ventilation mécanique contrôlée) est un système électrique de renouvellement automatique et continu de l’air. Source : www.developpement-durable.gouv.fr
Des appareils de plus en plus techniques
Face à cette problématique des polluants, de nombreuses marques se sont penchées sur ce phénomène afin de proposer des appareils performants et répondre aux attentes des particuliers. Ainsi, la plupart des appareils purifient l’air à 99 % par des systèmes, souvent compilés, de captation par filtre et par ionisation. Ainsi, polluants et allergènes sont éliminés de votre environnement, et ils captent, généralement, les mauvaises odeurs.
Pour la capacité, il existe différents types de modèles conçus en fonction du volume de la pièce à assainir. Les plus “gros” sont recommandés pour les pièces à vivre car ils peuvent purifier jusqu’à 50 mètres carrés. Les plus petits, bien souvent nomades, sont adaptés aux chambres. Pour le temps d’assainissement, idem. Pour une une chambre il faut compter entre 10 et 15 minutes. Maintenant, de nombreux modèles sont connectés et vous pouvez programmer le démarrage de l’appareil via votre smartphone. D’autres sont dotés de capteur de pollution et déclenchent l’appareil dès que nécessaire.