Lisboa
de Felipa Oliveira Baptista
Pour Felipe, la photographie est au service du souvenir. Celui de son histoire personnelle et celui de compositions inspirantes dont il souhaite se rappeler. Aussi, l’immeuble où il a grandi, l’église qui le terrifiait quand il passait devant en allant chez le dentiste, le jardin d’Estrela qu’il traversait en allant à l’école côtoient une vue évoquant Miami, une perspective moderniste, des insignes aux typographies vintages. Dans sa représentation de «Lisboa» dont la fameuse « saudade » résonne de la vieille ville aux quartiers modernes, Felipe adjoint une chanson de Veloso en portugais et une prose de Baudelaire : Le Spleen de Paris. Là encore, le texte comme élément de composition vient s’apposer aux photos pour compléter et parfaire sa vision. L’un en portugais, l’autre en français. On revient sur l’histoire d’un homme.
Édition Be-poles, 20 €. www.portraitsdevilles.fr