On prend des gants

Que l’on ait ou pas un lave-vaisselle, il y en a toujours à faire et cela reste une corvée quoiqu’on en dise. Alors la question qui se pose c’est avec ou sans marionnettes au bout des bras ? C’est à vous de voir mais cela est bien utile non seulement pour préserver la douceur de vos mains mais également pour éviter de rentrer en contact avec des aliments qui ont des formes bizarres où autres saletés répugnantes.

Il était une fois, au pays des marionnettes, un couple de gants pour faire la vaisselle. Ils vivaient heureux avec leur cousin gant pour le jardinage, leur voisin gant pour les toilettes et de l’autre côté du fleuve gant pour la neige. Tous aimaient jouer avec Bob l’éponge et vivaient heureux.

Un jour arriva, d’un pays très lointain, un drôle de gant ; il s’appelait Gant Jetable. Il avait été créé pour éviter de laisser des empreintes et se vantait d’être super résistant. Il se pavanait dans les rues, se sentant au-dessus des autres. Et cette attitude avait le don d’énerver les habitants du village.

Un jour, Monsieur Mapa accompagné de son frère Monsieur Vigar, lui lancèrent un défi : laver une quantité incroyable de vaisselle bien sale. Gant Jetable se fit un plaisir de relever le défis et, fidèle à lui-même, criant à celui qui voulait l’entendre qu’il pourrait après nettoyer toute une maison. Ils se donnèrent rendez-vous pour le lendemain devant le grand lac qu’on appelait Evier. Tous les habitants du village, bien contents de voir enfin de l’animation, étaient là et chacun avait apporté sa vaisselle.

Au top départ, nos trois concurrents plongèrent leur gant dans l’eau attrapant liquide vaisselle et éponges. Gant Jetable se précipita sur son tas de vaisselle qu’il faisait tournoyer dans l’eau afin de montrer toute sa dextérité et sa souplesse grâce à la finesse de sa “peau”. Ravi d’entendre autour lui les mots d’admiration des habitants. Quant à nos deux frères, ils allèrent beaucoup plus doucement car, étant plus épais, ils ne voulaient casser aucune assiette par maladresse. Cependant Monsieur Mapa était plus à l’aise grâce à ces petits picots au bout des doigts.

Bref, après beaucoup de mousse et des éponges qui virvoletaient au son des “oh” et des “ah” des villageois, la vaisselle était lavée, rincée et séchait dans l’arbre Égouttoir. Nos concurrents étaient, eux aussi, complètement rincés ! Mais ce qui nous intéresse c’est dans quel état. Voyons cela de plus près. Nos deux frères bien que mouillés n’avaient absolument pas transpiré. A comprendre complètement secs à l’intérieur, tout comme leur manche (et oui ils montent assez haut sur le bras) et surtout en parfait état de marche de par leur épaisseur. Par contre notre pauvre Gant Jetable était, quant à lui, dans un état déplorable : mouillé à l’extérieur comme à l’intérieur, les poignets en eau (évidemment puisqu’il ne monte pas aussi haut que ces concurrents) et surtout déchiré au bout des doigts.

En conclusion, à chacun sa spécialité et laissons faire les experts ! Notre Gant Jetable sera plus heureux dans une salle d’opération ou dans un laboratoire mais certainement pas au fin fond de l’évier !

Les gants jetables

Résistance : 4/10.

Efficacité : autant ne pas en mettre.

Facilité d’utilisation : sensation de seconde peau.

Prix et point de vente : boîte de 100, 9 €. En GMS ou Cdiscount.

Les gants Mapa

Résistance : 9/10.

Efficacité : on apprécie tout particulièrement ses petits picots qui facilitent la prise en main de la vaisselle et sa longueur sur les bras. De plus, grâce à son nouveau revêtement déperlant, on secoue une fois les gants et ils sont secs. Donc on peut les ranger tout de suite.

Facilité d’utilisation : faut juste s’habituer à porter des gants.

Prix et point de vente : 1,91 €, en GMS. www.mapa.fr