Venise, sublimissime sérénissime
de Philip Plisson et Arièle Buteaux
Des photographies de la ville de Venise prises de jour et de nuit depuis les canaux, sans jamais mettre le pied à terre. Le photographe a navigué à bord de son bateau et avec les livreurs, les remorqueurs, les pilotes du port, la police, les pompiers, etc.
Fondée au Ve siècle, la ville insulaire devenue cinq siècles plus tard une grande puissance maritime, s’étend sur plus de 118 îlots et compte près de 400 ponts. Navigant à bord de son petit bateau dans l’enchevêtrement des canaux de Venise, Philip Plisson, dont le statut de résident vénitien lui ouvre les portes les plus secrètes de la ville, se consacre depuis près de trois années à cet ouvrage. C’est un rêve nourri de longue date : naviguer sur les canaux aux mille-et-une légendes, marcher, de jour comme de nuit, se perdre, se retrouver dans ce double labyrinthe de terre et d’eau, d’ombre et de lumière où s’agitent des silhouettes. Se promener, sans jamais mettre le pied à terre et explorer les lieux souvent secrets où Venise garde la mémoire d’anciens hôtes prestigieux. Témoin privilégié de la vie des habitants de Venise, Philip Plisson a embarqué au petit matin avec les livreurs, les remorqueurs, avec les pilotes du port, ou sur le plus gros porte-conteneur qui, régulièrement, décharge au terminal industriel. De jour comme de nuit, il est monté à bord des navettes de la police, des pompiers ou des ambulanciers. Ses photographies révèlent la Sérénissime comme un décor de théâtre posé à fleur d’eau.
Édition de la Martinière, 264 pages, 35 €. www.editionsdelamartiniere.fr