La Molisana, du blé à la pâte
Acteur majeur sur le marché des pâtes en Italie, La Molisana amorce son entrée en France et ses pâtes commencent à investir nos rayons des supermarchés. Et comme pour toute nouveauté, et surtout nouvelle marque, il est bon d’en connaître la genèse. Petit voyage historique et gastronomique à Campobasso, berceau d’une saga familiale.
Un peu d’histoire
Au départ de cette saga, il y a surtout une histoire d’amour. D’amour pour la pâte bien sûr, mais également l’amour d’un couple, Madame Carlone, artisan de la pâte, et Monsieur Ferro, meunier de son métier.
C’est au cœur de la Molise, que la maison familiale exprime son savoir-faire depuis 1912. Créée par la famille Carlone, La Molisana se fait remarquer par ses qualités gustatives depuis le début. Dès 1927, la marque reçoit sa première récompense : une médaille d’or pour la production d’excellence.
Il n’y a pas de bonnes pâtes sans un blé de qualité, il est donc important de contrôler la chaîne et c’est pourquoi en 1991, la marque construit son premier moulin.
En 2011, la marque prend sa véritable ampleur grâce au rachat par la famille Ferro de la fabrique. Outre le fait que cela garantit à la marque de rester dans la famille, elle garantit également la maîtrise qualité de toute la chaîne.
Depuis cette date, la société ne cesse de se développer aussi bien sur le sol italien, mais également à l’international et s’impose, désormais, comme l’une des marques spécialistes des pâtes en blé dur.
Le secret de leur réussite ? De l’eau de Matese, de l’air pur des montagnes et du blé de qualité.
Aujourd’hui, c’est Guiseppe Ferro, qui est à la tête de l’entreprise, entouré de ses neveux et nièces et qui contribue au succès de la marque.
Dans les mains du meunier
Il n’y a pas de bonnes pâtes sans un blé de qualité. En effet, le blé est un ingrédient indispensable à la saveur et la tenue des pâtes à la cuisson. Ainsi, la marque s’attache à la sélection drastique auprès des agriculteurs afin de garantir au blé toute sa teneur en protéine (14 %) et sa qualité de gluten (pour la tenue des pâtes à la cuisson).
Bien évidemment, le blé ne fait pas tout et l’art du meunier fait son entrée pour garantir une bonne qualité de semoule. Tout dépend de la qualité du broyage du grain de blé. Pour se faire, le blé passe sous les cylindres de pierre pas moins de 64 fois dans différents endroits pour arriver à une semoule la plus fine possible.
Une fabrication maîtrisée
Quelle est la recette magique pour la fabrication de pâtes d’exception ? La réponse paraît très simple : 70 % de semoule et 30 % d’eau. Mais ce qui est important, c’est la qualité de l’eau. La Molisana utilise l’eau de la région : l’eau de la Matese. Cette eau possède des caractéristiques oligo minérales, pauvre en sodium et en nitrates.
Pour la suite de la fabrication, il suffit de suivre les 11 lignes de production. Petit savoir-faire, les moules en bronze sont changés toutes les 300 heures afin d’être sûr que les pâtes restent bien rugueuses.
Une collection audacieuse
Depuis ses débuts, La Molisana ne cesse d’innover, c’est ancré dans son ADN. Ainsi, le catalogue de la marque propose pas moins de 145 formes de pâtes. Courtes ou longues, carrées ou en triangles, et même en forme de cœur, La Molisana ravi nos papilles et égayent nos recettes. Quelles soient classiques (avec leur couleur jaune) ou quelles soient intégrales (avec leur jolie couleur ambrée), ravient les amateurs des belles recettes de pâtes et sans compromis sur un prix tout doux. En vente en GMS.