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Vincent Niclo, latin lover

Depuis quelques années, le nom de Vincent Niclo s’est imposé auprès des amateurs d’opéra à travers ses divers albums. À l’occasion de la sortie de son opus d’inédits, « Ce que je suis », il se confie à Homme Déco sur « Ce qu’il est » en terme de décoration.

Qu’est-ce qui caractérise, selon vous, une décoration masculine ?
Une décoration masculine c’est souvent une décoration épurée dans les lignes, dans les formes et puis avec des tons neutres comme le gris, le noir, le blanc le marron le pourpre…des couleurs simples, des tons masculins ! Je ne vois pas un intérieur masculin tout rose !

Quelles sont vos matières de prédilection ?
J’aime bien mélanger le moderne et l’ancien. J’ai toujours aimé mélanger les styles tout en étant épuré. Je n’aime pas l’accumulation de bibelots, j’ai l’impression de ne pas respirer et donc il ne faut pas que les matériaux soient froids. Un vieux parquet associé avec un canapé très design en daim, c’est très sympa car du coup cela réchauffe la pièce, c’est l’effet du bois et c’est pour cela que j’aime particulièrement cette matière. Un fauteuil en cuir, comme les fauteuils club, qui a beaucoup vécu est un objet de prédilection pour moi.

Quelle est la pièce, chez vous, qui vous ressemble le plus ?
Mon mini studio ! C’est là où je m’entraîne, où je travaille. C’’est un endroit où je créais et où je me sens bien. C’est pareil que chez moi, il ne faut pas que cela soit le bordel ! J’ai besoin d’avoir un esprit libéré et dégagé pour travailler, je n’ai pas envie d’être parasité  par des couleurs ou des bibelots.

« J’ai besoin d’avoir un esprit libéré et dégagé pour travailler. »

Comment expliquez-vous que les hommes préfèrent les décorations épurées ?
Pas de ménage à faire ! Non je plaisante. Cela dépend des caractères je pense, mais je constate que dans le milieu de la création on a besoin d’espace. Moi je ne peux pas créer si ce n’est pas clean autour de moi.

Quelles sont vos pièces iconiques ? Celles dont vous révériez avoir ?
Cela peut paraître bizarre car je ne fais pas la cuisine mais je rêverais d’avoir un piano de cuisine ! Mais j’aimerais avoir aussi un très beau canapé immense avec un revêtement un peu traité, une table Starck, un lustre de chez Baccarat… En fait il y a pas mal de choses !

En décoration, avez-vous une époque ou style dont vous raffolez ou êtes-vous résolument contemporain ?
En fait c’est pas tellement un style, c’est surtout le besoin de me sentir bien chez moi. J’aime bien mélanger les époques. Si c’est trop moderne c’est trop froid, si c’est trop ancien cela me donne le cafard. J’aime bien les tomettes d’époque mélangées avec un canapé très moderne, je trouve ça très beau.

Avec la sortie de votre album, vous êtes souvent en déplacement. Quel est l’hôtel qui vous a le plus marqué dans sa décoration et dans lequel vous vous sentez bien ?
Le cadre y fait beaucoup. Il y a un hôtel à Miami qui s’appelle The Setai, Miami Beach et qui est vraiment magnifique. Il y a un côté vahiné et en même temps très moderne. J’aime ce mélange de traditionnel et de moderne. Je déteste les hôtels surchargés avec beaucoup de tissus imprimés, cela me déprime.

Vous avez une image de gentleman lover, un look à la James Bond, quel serait pour vous une déco séduction ?
Peux-on séduire une personne par une déco ? Je pense que cela dépend des accessoires et de l’ambiance. Je pencherais pour une musique lounge, des bougies, un bouquet de fleurs et surtout des bonnes choses à manger et à boire. Une table bien dressée également.

Dans l’ambiance de séduction que vous décrivez, seriez-vous plutôt French Lover, Latin Lover ou English Lover ?
Latin Lover ! Exactement Latino Lover.

Son actualité : « Ce que je suis », chez Universal, dans tous les bacs. Vincent Niclo continue sa tournée, après plus de 25 dates (dont un Théâtre du Châtelet et deux Olympia), avec 50 nouvelles dates jusqu’en avril 2015, dont un troisième Olympia le 8 Février 2015.