Hôtel de Montesquieu, le charme de la discrétion
À deux pas des Champs-Élysées, dans une rue à l’écart du tumulte parisien, se cache l’hôtel de Montesquieu. Un lieu où le fantôme du philosophe flotte d’une pièce à l’autre grâce à l’hommage de la propriétaire, Suzanne Bontemps, sur son œuvre Les Lettres Persanes. Une invitation au voyage et à l’évasion tout en restant assis dans les confortables assises de l’établissement.
Une décoration bien choisie
Après un an de fermeture, Suzanne Bontemps et l’architecte d’intérieur Elliott Barnes, ont redonné vie à ce lieu, mais surtout une nouvelle jeunesse. Une ligne directrice : voyage en Asie. Mobilier, décoration, tissus, tout ici vous invite au dépaysement que cela soit pour une nuit ou juste pour profiter du lobby.
L’immense lobby a été entièrement repensé, découpé par le jeu du mobilier et de la lumière, offre désormais des espaces intimistes pour se relaxer, prendre le thé ou quelques bulles en fin de journée. Le rouge, le bleu et le doré nous plongent dans l’univers des Lettres Persanes. Et pour le confort, des assises larges en velours, nous invitent à une plus grande détente.
Des chambres vastes
L’hôtel abrite 15 suites et 3 chambres mansardées. Qu’elles soient côté rue, avec pour certaines un balcon filant et vue sur la tour Eiffel, ou côté cour, très calmes, elles sont toutes grandes, très lumineuses et faciles à vivre. Parées de moulures restaurées par un artisan, maquillées en trois tonalités, terre de Sienne, paille et bleu ardoise, avec des papiers peints Elitis, des textiles texturés et d’amusantes astuces déco, elles dessinent un cadre reposant, style hôtel particulier. Meubles et bibelots chinés s’y marient harmonieusement aux pièces plus contemporaines, canapés, fauteuils, et transportent vers des ailleurs lointains, d’autres horizons.
Les salles de bains, aux dimensions plus que confortables, se parent de vastes douches, de baignoires à pattes de lion posées au cœur de la pièce, ou encastrées, design. Les produits de courtoisie, signés Sothys, Maison française, soulignent davantage encore le côté parisien, exclusif.
