Sophie MounicotSophie Mounicot

Comédienne

Ce qui la séduit…
Ce qui me séduit dans l’appartement d’un homme, c’est quand ça ne montre surtout pas que c’est l’appartement d’un homme ! Dans un appartement d’homme, si je trouve une vieille bergère en velours rouge ou vert, un joli secrétaire ancien, des tissus chaleureux, je pourrais être séduite. Je craque si j’ai envie de m’y installer, si j’ai l’impression de me sentir tout de suite chez moi.

Ce qui la fait fuir…
Certains ont une façon de décorer vraiment trop « mec », c’est-à-dire que la décoration est masculine, froide, elle est plus abrupte… Dans ce cas, je suppose qu’ils s’en moquent ou n’ont pas le temps, ce n’est donc pas une priorité : ce sont des endroits de passages pour eux s’ils travaillent beaucoup, certainement très révélateur de leur vie.

J’ai vu des appartements vraiment très « mec » dans lesquels tout est noir, blanc, gris… C’est très rectiligne, cela manque de chaleur. On sent un manque de femme qu’on le veuille ou non, comme quoi, la partie féminine reste primordiale dans un couple (rire) !

Même si j’aime un homme, à long terme, le manque de raffinement risque de me faire fuir… En fait,  c’est assez rédhibitoire.  Attention, une femme peut ne pas avoir de goût également, et  il s’avère d’ailleurs que lorsque un homme aime la déco, c’est souvent parfaitement réussit !  Mais « l’appartement de mec » dans le sens péjoratif, c’est l’intérieur de quelqu’un qui n’a pas le sens de tout ça, de chercher le petit truc chaleureux et raffiné, qui va tout commander sur catalogue, qui va aller chez Ikea ou je ne sais où, qui va acheter tout et n’importe quoi… Le pire c ‘est lorsqu’il a le sentiment d’être à la mode ! Je déteste la mode en déco ! C ‘est un peu comme les chaussures que portent un homme, on sait très vite à qui on a affaire… Très révélateur … Pour moi … très efficace !

Actu : Sophie Monicot sera au festival d’Avignon, du 4 au 27 juillet 2014. Elle est également à l’affiche de la pièce « Un jour c’était la nuit  » d’Emmanuel Robert Espalieu, aux côtés de Philipe Lelièvre.